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Pascal Renauldon

Nero, un héros !

Dernière mise à jour : 28 déc. 2022

Finale du 129ème Open d’Argentine


Le retour de Juan Martin Nero et la montée en puissance du jeune Poroto Cambiaso auront redonné à La Dolfina Saudi ce statut d’invincibilité, cette impression de machine indestructible que personne ne peut ébranler. Même pas La Natividad, tenante du titre, avec ses deux surdoués que sont les frères Barto et Jeta Castagnola.

15ème Open d'Argentine pour La Dolfina Saudi

Dès le début de cette 129ème finale de l’Open d’Argentine, on sentait les deux frères (et leurs compagnons impuissants), presque résignés : leur oncle et cousin avait pris l’ascendant fortement appuyés par un Juan Martin Nero juste extraordinaire. Non seulement implacable en défense (Jeta Castagnola, meilleur buteur de l’Open avec 54 goals n’a pu rentrer que trois goals de terrain vendredi), le back de La Dolfina s’est montré carrément génial en attaque, anticipant et se démarquant de façon magique, inscrivant cinq goals dont deux golazos, ce qui est plutôt rare pour un défenseur. Dès la première moitié du match, il était clair que Nero allait être désigné MVP, meilleur homme du match : « Mais ce n’est pas le plus important, confiait-il avec modestie à RB Presse après le match. L’essentiel est que l’équipe ait bien fonctionné aujourd’hui. On a retrouvé une grande équipe de La Dolfina, nous avons joué comme nous l’avions planifié. Si j’ai reçu cette distinction, c’est sans doute parce que j’ai rentré quelques goals, mais l’essentiel n’est pas là aujourd’hui ». En tout cas, il est clair que son retour aura été décisif : « Oui, c'est vraiment formidable d’être revenu à La Dolfina, de retrouver Pelon, de jouer avec Poroto pour la première fois et renouer aussitôt avec la victoire, c’est quelque chose d’incroyable ».


L'homme du match : Juan Martin Nero

La réussite de celui qui est considéré comme le meilleur back du monde tient aussi à la cavalerie qu’il a sélectionnée, comme Anay Sur Brandy nommée meilleur produit du stud-book Raza Polo Argentino : « C’est une jument qui vient de l’élevage de Marcos Heguy que j’ai achetée l’an dernier et aujourd’hui elle a été fabuleuse. Elle est rentrée trois fois sur le terrain, en deuxième, sixième et dernière période. Elle s’est vraiment très bien comportée aujourd’hui ».


La Dolfinatividad ?


Nero restera-t-il à La Dolfina l’an prochain : « Je n’en sais rien, nous aurons une réunion dans la semaine et on discutera de la saison prochaine et on verra s’ils ont envie de me garder ». (rires). Adolfo Cambiaso, de son côté, a laissé planer le doute quant à la poursuite de sa carrière dans l'Open lors de la conférence de presse, ce qui a provoqué un sympathique tollé de protestation parmi les journalistes présents. Mais ce joueur d’exception a préféré s’attarder sur le présent non sans laisser filer quelques indices : « Je rêvais de remporter ce titre avec mon fils, c’est fait. C’est un jour incroyable pour moi et je ne sais pas ce dont je peux rêver de mieux. C’est également une victoire avec des compagnons qui sont plus des amis que des coéquipiers, Pelon, Juan Martin… l’équipe a fonctionné exactement comme nous l’avions prévu. Un mot aussi pour La Natividad : c’est une belle équipe, ce sont mes neveux, les fils de ma sœur et je les aime ».


Jeta Castagnola et Poroto Cambiaso sous le même maillot en 2023 ?

Alors quelle Dolfina pour 2023 ? La réunion des trois cousins avec Juan Martin Nero ? Il y a d’autres pistes et il faudra attendre quelques jours encore pour en savoir plus.

En attendant, avec ce quinzième titre en vingt-deux finales, le dix-huitième pour Adolfo Cambiaso, avec le plus jeune joueur à remporter l’Abierto, Poroto à 17 ans et 6 jours, La Dolfina s’inscrit encore plus solidement dans l’histoire de ce sport. Sans oublier la cinquième victoire de Mia Cambiaso dans l’Open féminin quelques heures avant. Une sacrée famille !



La Dolfina Saudi: Adolfo Cambiaso 10 (2 goals, dont 1 corner), Pelon Stirling 10 (1), Adolfo Cambiaso 9 (5, dont 2 pénalités) et Juan Martin Nero 10 (5). Total: 39.


La Natividad : Jeta Castagnola 10 (6, dont 3 pénalités), Polito Pieres 10, Barto Castagnola 10 (3) et Nachi du Plessis 9. Total: 39.


La Dolfina : 2-0, 3-1, 6-4, 8-4, 10-6, 11-7, 11-7 et 13-9.


MVP : Juan Martin Nero


Meilleurs buteurs de l’Open : 1- Jeta Castagnola (La Natividad) 54 goals, 2- Poroto Cambiaso (La Dolfina Saudi) 47 goals , 3- Facundo Pieres (Ellerstina) 31 goals


Copa Lady Susan Townley, meilleur cheval de la finale : Irenita Harinosa, jouée par Pelon Stirling.


Prix Asociación Argentina de Criadores de Caballos de Polo au meilleur produit du stud-book Raza Polo Argentino : Anay Sur Brandy, jouée par Juan M. Nero.



Extraordinaire coup sous l'encolure de Barto Castagnola en troisième chukker et goal rentré sous un angle impossible !

Erratum : dans notre présentation de cette finale, nous écrivions que la dernière fois où un père et un fils avaient remporté ensemble l’Open d’Argentine, c’était en 1958, avec la famille Heguy, le père Antonio, et le fils Horacio. En fait, ce rare exploit a également été réalisé par les Araya, Horacio et Benjamín, il y a 39 ans, en 1983.

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