L’Espagne a fait un parcours sans faute, l’Italie n’a perdu qu’un seul match... face à l’Espagne, mais ce sont bien les deux pays de l’Europe du Sud qui iront à Palm Beach défendre les couleurs de la Zone C au Championnat du monde qui se déroulera sur les magnifiques terrains de l’International Polo Club du 26 octobre au 6 novembre prochains
La Roja qualifiée à Chantilly : une chance européenne pour le prochain mondial ? ©FFP/Justine Jacquemot
Qualifiés ou éliminés, tout le monde gardera un grand souvenir de ces magnifiques playoffs parfaitement organisés par le Polo Club du Domaine de Chantilly pour le compte de la Fédération Française de Polo. Des terrains d’une qualité irréprochable (selon les joueurs… et les chevaux : pas une seule blessure à déplorer), un arbitrage jamais contesté, des confrontations dans le meilleur des esprits sportifs, un temps parfait, huit jours de grand soleil et des matchs de grande qualité. Les joueurs et leur entourage ont pu également découvrir les richesses touristiques de Chantilly, le château, un spectacle équestre aux mondialement célèbres Grandes Écuries, des dîners dans les restaurants de la ville ou dans les familles membres du club et des soirées au Polo Club comme notamment le désormais fameux « vendredi du polo ». Bref, une semaine qui restera gravée dans les mémoires de tous les participants, joueurs et leur entourage. Sur le plan sportif, outre la domination déjà évoquée des deux pays latins, le niveau de ce tournoi a été plutôt relevé, avec une qualité de chevaux – du côté espagnol notamment assez impressionnante. Aucune équipe n’a vraiment démérité. Grosse déception dans le clan français, évidemment, qui avait pourtant préparé ce rendez-vous avec le plus grand professionnalisme. Les Bleus ont connu un difficile début de tournoi en rencontrant d’entrée l’Espagne, puis l’Italie – le match qu’il ne fallait pas perdre et que la Squadra Azzura craignait le plus. Clin d’œil : pour « remercier » la France, la fédération italienne a remis une médaille spéciale à chacun des joueurs pour leur avoir permis de partir en Floride à l’automne prochain ! En l’absence de l’Angleterre, la zone Europe voit la renaissance de certaines nations, avec le retour, après plus de vingt ans d'absence, de l’Allemagne qui a notamment accroché l’Italie (victoire en extra-chukker) et de la Suisse. Des équipes que l'on retrouvera certainement dans 4 ans, encore plus compétitives !
Mariposa (par Delfos et Fisola), meilleure jument des ces playsoffs 2022, une pur-sang de 11 ans née en Espagne, appartenant et jouée par Pelayo Berazadi, assurément lui-même le meilleur joueur du tournoi. ©R&B Presse/P.Renauldon
Les matchs de la dernière journée : la France et l'Espagne cartonnent !
France-Suisse :
Le Français Clément Delfosse a clairement été le leader des Bleus: 6 goals encore hier face à la Suisse... Mais la France doit faire une croix sur le mondial 2022. ©R&B Presse/P.Renauldon
Progression France : 3-1 1/2 / 6-2 1/2 / 7-3 1/2 / 11-3 1/2
France : Sam Sztarkman 2 (1 goal), Robert Strom 5 (3 goals), Clément Delfosse 5 (6 goals dont 2 pénalités), Sebastian Sorbac 2 (1 goal).
Allemagne : Lukas Sdrenka 2, Juan Correa 3, Patrick Maleitzke 5 (3 goals dont 1 pénalité), Christopher Kirsh 3.
Espagne -Allemagne
L’Espagne reste invaincue en remportant le dernier match des playoffs face à l’Allemagne 9½ à 3.
Progression Espagne : 2 1/2 - 1 / 6 1/2 - 1 / 8 1/2 - 2 / 9 ½ -3.
Espagne : Jaime Serra 2 (1 goal), Luis Domecq 3, Pelayo Berazadi 5 (7 goals dont 2 pénalités), Nicolás Álvarez 2 51 goal).
Allemagne : Lukas Sdrenka 2, Juan Correa 3 (1 goal), Patrick Maleitzke 5 (2 goals dont 1 pénalité), Christopher Kirsh 3.
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