(Traduction française en fin du texte anglais)
“I was in a tough position; going first in the jump-off meant I couldn’t watch anyone else, so I couldn’t compare,” said Harrie Smolders of the Netherlands, who had no choice but to have faith in his strategy when he inevitably became the avant-garde of the Rolex Grand Prix of Geneva jump-off. The challenging first-round course gave way to the return of 10 illustrious combinations and thus one of the most stressful hours of Smolders’ life.
While there’s a lot riding on a major for anyone on the start list, the hunger to win for Smolders was exceptional. That’s because he and his veteran partner, 15-year-old Monaco N.O.P., have placed second no less than 15 times in 5* 1.60m Grand Prix. Without a doubt, playing second fiddle on upwards of a dozen occasions has been a vexing curse for the Dutchman, and once again, Sunday wasn’t looking all that promising, given the unfavorable starting order.
“I’ve never been so nervous. As riders, we know each other and our horses very well. By watching one or two, you know exactly what to do or how to go just a touch faster,” said Smolders, who made their job as difficult as he could by putting down a blistering track of 41.74 seconds.
What followed were some surprising thrills and spills from the world’s elite. The superstar Swedes, Henrik von Eckermann and Peder Fredricson, didn’t make it across the Pont Alexandre III oxer on the first try. In an attempt to shave Smolders’ time, they both turned too sharp for King Edward and Catch Me Not, who both hit the brakes. Lorenzo de Luca and Denver de Talma had a miscommunication about distance, and the Italian left the ring by foot while brushing sand from his breeches. Mclain Ward was perhaps the most disappointed of the lot, posting the fastest time of 41.48 seconds but collecting the final rail when victory was only a stride away.
At long last, the curse has been broken, and Smolders will now head to his hometown stage of s’Hertogenbosch as the Rolex Grand Slam live contender.
“I think I put the bar quite high straight away, and that’s why they took more and more risk, and that’s where their mistakes came from. In the end, that paid off for me today. I support the sport, and I always cheer for everybody, but Monaco really deserved this victory, I’m so happy,” said Smolders.
Giulia Martinengo Marquet (ITA) was more than happy to take the second-place crown from Smolders, as the result with 11-year-old gelding Delta Del’isle turned out to be a welcomed surprise for her. The Italian was one of 10 riders in Geneva by invitation, but after Sunday, there was no question if she deserved to be there.
“A horse like Delta can really change a career. I’m sure I could have taken more risks, but for today, I couldn’t ask for better. When I left home, if they told me I was going to be second, I would have been down on the floor!” laughed Martinengo Marquet.
Gilles Thomas (BEL) rounded out the podium, putting together a solid round with 10-year-old Ermitage Kalone in 44.77 seconds. Now, the riders will look forward to gathering once again Den Bosch.
“I’m always happy to go to the Dutch Masters, even more so as the live contender, because it’s the show where I was inspired as a kid. Now, We are in the position to inspire the next generations with our horses,” said Smolders.
Harrie Smolders et Monaco N.O.P. exorcisent le syndrome de la seconde place.
« J'étais dans une position difficile : partir en premier au barrage signifiait que je ne pouvais regarder le parcours de personne d'autre avant, et donc je n'avais aucun repère », expliquait le Néerlandais Harrie Smolders, qui n'a pas eu d'autre choix que d'avoir confiance en sa stratégie dans ce rôle d'ouvreur du barrage du Grand Prix Rolex de Genève. Le parcours difficile de la première manche n’a laissé filtrer que dix couples pour un barrage qui allait devenir l’une des heures les plus stressantes de la carrière d’Harrie Smolders.
Bien que l'enjeu d'un Grand Prix soit important pour tous ceux qui sont sur la liste de départ, l'envie de gagner du cavalier néerlandais était exceptionnelle, car lui et son fidèle partenaire, Monaco N.O.P., 15 ans, se sont classés deuxièmes à onze reprises dans des Grands Prix 5* à 1,60 m et jouer les seconds rôles était une malédiction que Harrie Smolders voulait vaincre, mais cet ordre de départ défavorable ne lui était pas très prometteur.
« Je n'ai jamais été aussi nerveux. En tant que cavaliers, nous nous connaissons très bien, ainsi que nos chevaux. En observant un ou deux chevaux, vous savez exactement ce qu'il faut faire ou comment aller un peu plus vite », expliquait le Néerlandais, qui a rendu la tâche aussi difficile que possible à ses adversaires en réalisant un parcours fulgurant en 41,74 secondes.
La suite fut particulièrement riche en émotions : les Suédois Henrik von Eckermann et Peder Fredricson ont essuyé une dérobade en tournant trop court devant l'oxer pont Alexandre III pour tenter de grignoter du temps, un virage trop serré pour King Edward et Catch Me Not. Lorenzo de Luca et Denver de Talma se sont mal compris sur une distance, et l'Italien a quitté la piste à pied en essuyant le sable de son pantalon. MacLain Ward a sans doute été le plus déçu du lot, affichant le meilleur temps de 41,48 secondes, mais en faisant tomber la dernière barre alors que la victoire lui tendait les bras.
La malédiction a enfin été brisée et Smolders se rendra à ‘Bois-le-Duc, sa ville natale, en tant que prétendant au Rolex Grand Slam. « Je pense avoir mis la barre assez haute d’entrée, ils ont donc dû prendre de plus en plus de risques, et cela les a poussés à la faute. Finalement, c’est ce qui m’a été bénéfique. En général, je ne souhaite jamais de mal à mes adversaires, mais Monaco méritait vraiment cette victoire, j’en suis très heureux », racontait Smolders.
Giulia Martinengo Marquet (ITA) était plus qu'heureuse de prendre la deuxième place d'Harrie Smolders, car le résultat avec son hongre de 11 ans Delta Del'isle a été une belle surprise pour elle. L'Italienne était l'une des dix cavalières présentes à Genève sur invitation, mais après la journée de dimanche, il était clair qu'elle avait grandement mérité sa place.
« Un cheval comme Delta peut vraiment changer une carrière. Je suis sûre que j'aurais pu prendre plus de risques, mais aujourd'hui, je ne pouvais pas espérer mieux. Quand je suis partie de chez moi, si on m'avait dit que j'allais être deuxième, j’aurais signé des deux mains », plaisantait Giulia Martinengo Marquet.
Gilles Thomas (BEL) a complété le podium en réalisant une manche solide avec Ermitage Kalone, 10 ans, en 44,77 secondes.
Les cavaliers sont maintenant impatients de se retrouver à Den Bosch: «Je suis toujours heureux d'aller aux Dutch Masters, encore plus en tant que prétendant au Grand Chelem, parce que c'est le concours qui m'a inspiré enfant, et maintenant, c’est à mon tour d'inspirer les prochaines générations », concluait Harrie Smolders.
Comments