L’Open de France de polo se décline également au féminin. À partir du 13 septembre, ces dames rentreront dans l’arène au Polo Club de Chantilly pour tenter de décrocher ce titre prestigieux. Six équipes engagées, le maximum possible, des joueuses venues d’Espagne, de Pologne, d’Allemagne, d’Angleterre, d’Argentine, d’Irlande et de France, bien sûr: l’Open de France féminin a désormais atteint une notoriété mondiale.
Parmi ces 24 joueuses, les sœurs Venot, Elena, l’aînée, Lucie et Pearl. Double-tenantes du titre dans l’Open de France de France féminin, rien ne semble pouvoir les arrêter. Un triplé paraît à portée de main et ensuite, elles s’envoleront pour l’Argentine pour disputer toutes les trois, le fameux Open d’Argentine féminin. L’an dernier, Elena était partie en exploratrice et avait été la seconde française, après Caroline Anier, à avoir participé à cet Abierto femenino. Elle en est revenue avec un 7 de handicap. À Chantilly, les sœurs Venot sont régulièrement invitées dans les tournois de medium-goal, complétant à merveille ces équipes aux côtés des grosses pointures argentines. Une belle aventure et une belle histoire de polo.
Être devenue la meilleure joueuse française, l’une des meilleures d’Europe, être invitée dans des grandes équipes de medium-goal, cela vous inspire quoi ?
Elena Venot : Cela m’apporte surtout l’envie et l’opportunité de jouer à un plus haut niveau avec les meilleurs mondiaux. Pouvoir fouler les mêmes terrains et suivre toujours plus de conseils des professionnels.
Vous succédez ainsi à Caroline Anier en tant que n°1 française, quel est votre regard sur cette grande championne ? Vous a-t-elle inspirée ?
EV : Avoir eu la chance de jouer et même gagner à ces côtés (l’Open de France 2020, ndr) a été une expérience enrichissante. La maniabilité de ses poneys et sa maîtrise du jeu sont pour moi un exemple à suivre.
Quelles sont désormais vos ambitions à long terme ?
EV : Atteindre le plus haut niveau et gagner avec mes sœurs les meilleurs tournois mondiaux. Pouvoir voyager et jouer dans le plus de pays possible.
Et quel est l’objectif dans cette édition de l’Open de France ? Qui sera la quatrième joueuse cette année ?
EV : Cette année sera vraisemblablement la dernière édition où nous pourrons jouer cet Open de France toutes les trois dans la même équipe et nous comptons bien finir en beauté. Nous sommes ravies de jouer avec une amie de notre âge tout aussi passionnée : l’Espagnole Maria Curtichs Blasco, qui est déjà venue à Chantilly en juillet dernier.
Après l’Open de France, direction l’Argentine : parlez-nous un peu de cette organisation que vous avez mise en place pour l’Open d’Argentine que vous jouerez avec tes deux sœurs ?
EV : L'Argentine a toujours été un rêve pour nous : pouvoir jouer et affronter ensemble les meilleures mondiales. Nous sommes impatientes et en pleine organisation. Nous sommes notamment à la recherche de sponsors ou partenaires qui seraient partants pour nous accompagner dans cette aventure et soutenir des joueuses passionnées.
C’est une histoire incroyable et un pari un peu fou : quel est le plan pour cette première participation en famille ?
EV : Un pari complètement fou, oui, mais excitant. Nous sommes motivées d’en récolter le meilleur. C’est une organisation très différente de ce dont nous avons l’habitude. Le faire cette année en famille pour la première fois promet d'être le début d’une sacrée aventure.
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